Flarice,
plus connue sous le nom de Maman Marie, fait partie des plus anciennes du
village. Tous les matins de bonheur aux alentours de 6h, lorsqu’il fait encore
frais, elle commence par aller aux champs qui se trouvent à quelques pas du
village, pour cultiver des légumes comme le manioc et sa feuille, des courges,
de l’igname et des feuilles de taro, et passe près des bois pour pouvoir
ramasser deux, trois branches.
Une fois fini, elle revient laver ses tubercules et autres dans la cuisine et allume le feu afin de préparer le repas de ce midi.
Une fois fini, elle revient laver ses tubercules et autres dans la cuisine et allume le feu afin de préparer le repas de ce midi.
Flarice trie
ses récoltes et les sépare. La préparation est simple. Assise sur chaise, son
panier à sa droite, une bassine devant elle et sa bouteille de Regab « La
bière du Gabon », détache les feuilles de manioc et jette la tige qui
d’ailleurs servira de repas aux chèvres. Après ça, elle place des feuilles de
manioc dans un grand mortier dans lequel elle viendra les écraser avec force à
l’aide d’un pilon. Pendant ce temps la casserole remplie d’eau bout sur le feu
qu’elle a fait elle-même avec le bois qu’elle a ramassé. Il faut énormément de
patience pour cuisiner dans ces conditions, la chaleur est pesante, le feu
n’est pas assez fort pour cuire les aliments rapidement, et vu l’âge de Flarice
elle n’est plus aussi en forme qu’avant.
Les feuilles
de manioc enfin finies d’être broyées sont mises dans la casserole d’eau qui
vient de bouillir. Il faut attendre que les feuilles de manioc boivent l’eau et
la cuisson sera finie. Pendant ce temps, Flarice va chercher la viande de
sanglier et d’antilope, les coupe en gros morceaux et les met dans une bassine,
les rince et hop sur le feu aussi.
Maintenant il ne reste plus qu’à attendre deux bonnes heures, alors pour passer le temps elle prend sa chaise et une deuxième bière et se met à l’extérieur de la cuisine. Des villageois passent devant elle, ils vont à Libreville, alors Flarice leur rappelle qu’il faut une carte d’identité pour passer les contrôles routiers. Elle leur dit de faire attention, toujours la bière à la main, elle boit une gorgée puis rote : « Mille excuses ! ».
Maintenant il ne reste plus qu’à attendre deux bonnes heures, alors pour passer le temps elle prend sa chaise et une deuxième bière et se met à l’extérieur de la cuisine. Des villageois passent devant elle, ils vont à Libreville, alors Flarice leur rappelle qu’il faut une carte d’identité pour passer les contrôles routiers. Elle leur dit de faire attention, toujours la bière à la main, elle boit une gorgée puis rote : « Mille excuses ! ».
Les
villageois partent et Flarice retourne en cuisine, le repas est prêt. A
table !
Ecrit par Nawel
Elle me plaît beaucoup cette Flarice/Maman Marie! Jo
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